Note à caractère de libération, de plazir et de chalor...
D-DAY...foot day...le 12 juin...H moins...c'est parti, des milliers de spectateurs, de fans, de curieux et de supporters vont pouvoir débarquer sur les plages du Brésil, dans les stades, dans les rues aussi... Elle est là, elle se dispute dans La Mecque de ce sport populaire (pourtant décrié) : La coupe du Monde de Football se joue, non pas en Grande Bretagne dans ce dortoir qui l'a vu naître, mais au sein du pays où le ballon est Roi, les joueurs des légendes, où le football est religion !
La coupe Jules Rimet va nous enflammer que l'on soit dans les stades, dans les bars, en plein air ou dans un canapé Seul, à 3, à 12 ou à 100000, les vibrations du ballon rond vont nous faire trembler pendant un mois. Un mois de plazir et de chalor pour les amateurs et passionnés, un mois de souffrance et de pénitence pour les détracteurs et les réfractaires. Un sport roi dans le pays des favélas, un sport Dieu dans un pays si pieu. Les Ronald M, les Michel P, les Sepp B et autres sponsors profiteurs ne pourront jamais cacher la misère du monde par les excès d'un tel événement mais ne nous enlèveront jamais la joie de ce rassemblement. N'occultons pas que l'occupation du business sur le foot ne se fera jamais sans Résistance ! Les ultras, les socios, les fans de la première heure garderont toujours leurs couleurs près du cœur et leur passion ira toujours au-delà des trahisons médiatiques et des collaborations financières.
Un bon verre entre potes le soir d'un match, un apéro de première mi-temps, une pizza pour la deuxième et une bonne soirée pour la troisième c'est aussi simple que ça....Il existe autant de passion pour un match de coupe du monde que pour une rencontre du dimanche matin, seule l'affluence change Le plaisir de voir du ballon, l'envie de taquiner la balle, l'émotion que procure un "pion" demeurent intactes et indissociables du football quel que soit le niveau. Acteur ou spectateur, on aime ces francs tireurs qui font trembler les murs adverses, on savoure ces missiles des trentes mètres qui transpercent les défenses. On jubile pour ces longues chevauchées héroïques le long de la ligne touche, on s'extasie de ces ailiers dribblant pour éviter les lignes arrières assassines. Fan ou supporter, on se régale du tacle propre d'un rugueux stoppeur ou de l'interception de justesse d'un habile milieu de terrain. Qui ne vibre pas sur les parades décisives d'un gardien de but félin et qui n'est pas en transe quand survient la tête plongeante du goaléador libérateur !
D-DAY... Jour de match, convoqué pour jouer ou invité à regarder. Le vestiaire se remplit, le canapé aussi. Nos coéquipiers et convives arrivent tour à tour, se saluent et plaisantent. Coupe du monde ou pas, le vestiaire reste un sanctuaire, l'avant match un rituel. Tout le monde est là, échauffé, prêt. Les odeurs se mélangent, le bruit des crampons remplacent les discussions, puis chacun regagne sa place. Les regards se fixent, chacun se concentre en laçant ses chaussures pour la troisième fois, chacun son gri-gri, son fétiche d'avant match. L'hôte a servi l'apéro et rappelé les consignes, les pizzas sont chaudes et les boissons fraîches. Le coach lance son speech et annonce sa tactique. L'arbitre appelle les joueurs. Le vestiaire s'agite, le salon se fige. La tension monte d'un cran. On se tape dans les mains, on s'encourage, un dernier mot du coach avant de rejoindre le terrain. Tout le monde connaît son rôle, chacun est à sa place. On retient son souffle, coup sifflet, coup d'envoi : c'est parti !
Aujourd'hui c'est le Jour J, Céleste d'Uruguay, Albicéleste d'Argentine, Tricolore du Mexique, Orange des Pays-Bas, Black Stars du Ghana, Auriverde du Brésil, nos Bleus dans l'âme, autre Mannschaft d'Allemagne et bien d'autres sélections soyez prêtes à rivaliser, à vous affronter sur le carré vert. Certains se sont battus pour du foot, ont déclenché des conflits à cause du foot. D'autres ont pleuré, crié, prié, chanté ou encore dansé pour le foot. Aujourd'hui on célèbre l'amour du ballon, offrez nous du plazir et de la chalor, procurez nous du bonheur. Alors "fête" du FOOT pas la guerre !